• Marlou de Galles

    Rechercher, archiver, préserver et transmettre

    l'histoire des tatouages traditionnels français

     

  • Le tatouage traditionnel Français

    Dans l'argot parisien post 1900 on les appelle les "bousilles", ce sont ces tatouages qui ornent les peaux et déchaînent les passions.

    Ils sont le témoignage direct de la petite histoire, celle non écrite par les sans-voix, les sans éducation,

    ceux qui ont subi la violence de classe de plein fouet. Ils s'approprieront le seul espace d'expression

    qu'on leur laisse et qu'on ne peut leur enlever : leur corps.

    Ces "bousilles" sont l'apanage des voyous, des militaires, des fortes têtes, des bagnards, des apaches, mais pas seulement,

    le tatouage est un art naïf populaire accessible à tous et foncièrement rebelle.

     

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    • L'histoire

    Il y a 100 ans en France, dans les prisons, les navires, les casernes, l'arrière des bars à l’aide d’instruments de fortune et de procédés archaïques, les classes populaires se marquent à vie.

    Ils encrent leurs croyances, leurs exploits ou ont simplement décoré leur peau avec leur réalité.

    L’esprit anti-social souvent violent qui le caractérise ainsi que la technique primitive en font une forme exceptionnelle d’art naïf.
    De plus certains de ces dessins ont un sens secret, un sens que seuls les initiés savent décoder.

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    • La technique

    Bien qu'il y ait plusieurs façons de réaliser ces tatouages traditionnels français, à l'époque on se tatoue principalement avec une aiguille et de l'encre de chine.

     

    Ces tatouages sont faits à la main, sans machine électrique, on pose ou dessine le motif sur la peau et on tatoue point par point.

     

    Les créations parfois ambitieuses peuvent prendre des heures voire des jours.

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    • Le concept

    Le but de Marlou de Galles est de transmettre une histoire, un savoir-faire et des valeurs.

    Faire de chaque tatoué un souvenir vivant, une pièce de musée ambulante, un ambassadeur de cette culture afin qu’elle ne disparaisse pas dans les limbes de l’Histoire ou derrière une vitrine pleine de poussière.

    Par souci de vérité historique, tous les motifs sont tirés de livres, photos ou dessins d'époque.

    Il ne peut donc y avoir d’exclusivité sur les motifs.